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DUNIA
Thézame - James Sadras, Serena Fisseau - Prix SACEM Le Mans Cité Chanson 2001

LE THé à L'AMANTE
Thézame/Bahasabé - Prix SACEM Le Mans Cité chanson 2001

       

 

Visitez : www.editionsmusicalesfortin.com/bahasabe

"La valse des aiguilles du groupe Bahasabé a remporté tous les suffrages de la catégorie « Chanson d’amour ». sensible et mélodieux, ce morceau est de ceux qui vous reste longtemps dans la tête". Ouest France.

Prix Sacem chanson d'amour - Moutier en Retz 2000
Prix Sacem Le Mans Cité chanson 2001

Serena Fisseau : chant, composition, arrangements
James Sadras : auteur, compositeur, guitare, charango, chant, arrangements
Vlaillich Tuffa : percussions
Peter Frasque : basse et contrebasse

Et les textes de thézame pour : Bahasa, l’arbre de vie, Dunia, Terrassée au café, La valse des aiguilles, Le thé à l’amante, Barco de avila, La pluie (L’écho), Lady la vie.

       


TERRASSéE AU CAFé
Thézame / Bahasabé - Prix SACEM Le Mans Cité Chanson 2001

 

L'ARBRE DE VIE (Bahasa)
Thézame - James Sadras, Serena Fisseau -Prix SACEM Le Mans Cité Chanson 2001

 

 
                       

 

 
             

DUNIA

C'est la musique qui a guidé ce texte venu «d’ailleurs». Souvent James jouait à la guitare les quelques notes d’inspiration malienne de ce qui allait devenir Dunia… «Pour se faire les doigts» disait-il. J’ai l’habitude de dire que je l’ai écrite en dix minutes dans le métro. C’est à la fois vrai et faux. Il m’a semblé que ces dix minutes-là résumait trente ans de ma vie (à l’époque j’en avais 36) et parlaient toutes seules de tout ce que mon village m’avait appris :  la terre, l’amour, la mort, la vie…

Dunia... Oh, oh, oh, oh…
Dunia. Oh, oh, oh, oh…
Les rues de mon village
sentent la terre et la poussière.
Il fait bon comme hier
dans la maison de ma mère…
Elle m'a appris à rire,
à parler et à chanter,
Elle m'a appris le pire,
je l'ai déjà oublié…
Dunia... Oh, oh, oh, oh…
Dunia. Oh, oh, oh, oh…
Dunia... Oh, oh, oh,  oh…
Dunia. Oh, oh, oh,  oh…

Les rues de mon village
sentent la terre et la poussière.
Il y a de la lumière
dans la maison de mon frère.
Il m’a appris à rire,
à compter et à jouer,
Il m’a appris le pire,
je l’ai déjà oublié…

Dunia... Oh, oh, oh,  oh…
Dunia. Oh, oh, oh,  oh…

Tout au bout du village,
Dunia on a creusé
Ton ventre qui se serre
entre deux tombes à mes pieds.
Tu m’as appris à lire…
tes secrets… L’éternité.
Tu m’as appris le pire
et jamais je n’oublierai…
Dunia... Oh, oh, oh,  oh…
Dunia. Oh, oh, oh,  oh…

Les rues de mon village
ont pris ma main en colère.
Tous les gens de mon âge
ont abaissé les paupières.
Ils m’ont appris à dire…
La révolte et puis… la Paix.
Ils m’ont appris le pire…
Je l’ai déjà oublié…

Dunia... Oh, oh, oh,  oh…
Dunia. Oh, oh, oh,  oh…


Thézame/Serena Fisseau, James Sadras  (de Bahasabé) - Copyright 2003 Editions Fortin/ N.Doutreleau  - Récompensé prix SACEM Le mans Cité chanson en 2001 - Paris, mai 1999

 

       

 
             

LE THE A L'AMANTE

 

Cette chanson revêt une importance quasi historique pour moi, car elle est le fruit d'une belle rencontre auteur-compositeur qui a donné naissance à beaucoup d'autres créations. Ce texte qui était "dans mes tiroirs", comme on dit, portait en lui la petite musique intérieure d'un thé à la menthe suave, amer, sucré...que beaucoup d'autres avaient dû boire avant moi ! Au début, la musique de Bahasabé était nostalgique et le rythme était lent. Et puis, au fil des concerts, le rythme de cette chanson était devenu rapide et franchement festif… Comme si le goût du sucre avait fini réussi à prendre le dessus !

Il s'en allait le mois de mars…
Loin de l'hiver.
Toi, tu servais,
j'ai pris la tasse…
De thé en verre.
Dans mes veines…
Bleues…
Elle coulait…
Dé - so - rientée…
L'amante que tu avais fait…
De moi,
J'en reprenais…
Sans jamais m'arrêter,
Jamais m'arrrê...thé…
Jamais m'arrê...Thé...


Amère comme la vie…
Je venais ici.
Amer comme la mort…
Tu buvais mon corps,
Amère comme l'amour…
Je venais toujours.....


Il s'en allait le mois de mars…
Loin du désert,
Toi, tu servais…
J'ai pris la tasse…
De thé en guerre.
Dans mes veines…
Rouges…
Elle coulait…
Dé - so - rientée…
L'amante que tu avais fait…
De moi,
T'en reprenais… Sans jamais t'arrêter,
Jamais t'arrrê...thé…
Jamais t'arrê...Thé...


Suave comme la vie…
Tu venais ici
Suave comme la mort…
Je buvais ton corps,
Suave comme L'amour…
Tu venais toujours..


Il reviendra le mois de mars…
Loin de l'hiver.
Toi, tu sers plus.
J'ai pris la tasse.
J'suis à l'envers.
Dans mes veines...
Vertes..
Elle coule encore…
Dé - so - rientée…
L'amante que tu avais fait…
De moi…
J'en reprenais… Sans jamais m'arrêter…
Jamais m'arrrê...thé…
Jamais m'arrê...Thé...


Sucrée comme la vie…
Je venais ici
Sucrée comme la mort…
Je t'aimais si fort…
Sucrée… Comme l'amour…
Je venais toujours...

Thézame/James Sadras et  Serena Fisseau du groupe Bahasabé - Copyright 2001 Nathalie Doutreleau/ James Sadras et  Serena Fisseau  - Paris, le 30 mars 1997

 

       

 
             

TERRASSéE AU CAFé

J'ai vraiment écrit cette chanson à la terrasse d’un café, sur le papier froissé d’une nappe en papier. Une vignette, une carte postale envoyée à James et Serena (par la poste) et qui à mon retour en avaient fait un swing un peu timbré avec une montée en température au moins aussi brûlante qu’une terrasse à Marseille !  Si on compare ce texte à « tu veux du café » écrit quatre ans plus tard, on peut noter des similitudes… Ce qui tendrait à prouver si on devait le prouver que le temps, le temps à la fin… Le temps ça n’existe pas !

Terrassée au café...
Les orteils éventés…
Au soleil…
La carafe renversée…
sur la nappe en papier…
Je sommeille…
J'ai bientôt digéré…
Les salades composées…
Au sel fou…
Des vrais faux fiancés…
Que j'aimais déguster…
A feu doux…

Terrassée au café…
Les orteils alertés…
Je m'réveille…
La carafe relevée…
Sur la nappe en papier…
Faut qu'je paye !
C'que j'avais commandé…
Au garçon qui passait…
L'autre jour…
Un express pas pressé…
Bien filtré s'il vous plaît…
A l'amour !
Un express pas pressé…
Bien filtré s'il vous plaît…
A l'amour !Terrassée au café…
Les orteils éventés…
Au soleil !

 
Thézame/ James Sadras et Serena Fisseau du groupe Bahasabé - Copyright 2001 Nathalie Doutreleau/James Sadras et Serena Fisseau - Marseille, le  7 avril 1999

 


       

 
             

BAHASA* (L'arbre de vie)

Sur cette musique de type modal, Serena de Bahasabé voulait une chanson sur ses ancêtres. Cette musique appelait fortement le son «i»… comme dans «Il me suit…» Un son «i» tout petit, très in-TI-me qui va.. vers quoi ? Vers «A», vers  BahasA, «A», quelque chose qui ouvre la bouche vers un monde très large, vers un son très grand… Lorsqu’elle m’en a parlé, je revenais d’un «grand tour des A…nnapurnas» au Népal. Sur notre chemin de vie à la fois proche et différent, «l’arbre de vie» s’est levé. J’ai ajouté le mot «Bahasa» (la,gue ou langage en indonésien), qui est aussi la racine du nom du groupe (Bahasabé = langage B), pas seulement à cause du son, mais aussi car il me semblait intéressant au moment où on se pose des questions sur les origines de la vie, d’interroger le langage lui-même. Serena a fait le reste en ajoutant instinctivement : "suarA kitA, bergemA, antarA, BumI, dan ankasA"…

Plusieurs années plus tard, j’ai écrit «planter». Chanson «écho» ?  Chanson «cousine» ? Chanson racine ? Je pense que les racines de « planter» ont commencé à pousser dans les bras de «Bahasa».

Il me suit, l'arbre de vie…
Il me suit…
Il me suit… l'arbre de vie…
Il me suit…

Bahasa, j'ai cherché,
Bahasa, j'ai trouvé…
Bahasa, j'ai cherché,
Bahasa, j'ai trouvé…
Raconte-moi, Bahasa…
Les histoires que je sais déjà…
Je veux toujours, Bahasa…
Croire en l'eau même quand je me noie.
Suara kita (nos voix)
Bergema (résonnent)
Antara bumi dan ankasa (entre ciel et terre)


Il me suit, l'arbre de vie…
Il me suit…
Il me suit… l'arbre de vie…
Il me suit…
Bahasa, j'ai cherché…
Bahasa, j'ai trouvé…
Une voix, j'ai cherché…
Bahasa, j'ai trouvé…
Sur tes épaules plus vieilles que moi…
Je suis debout, Bahasa…
Sur la route où j'ai eu si froid…
Je vais tout droit, Bahasa…
Suara kita (nos voix)
Bergema (résonnent)
Antara bumi dan ankasa (entre ciel et terre)


Il me suit, l'arbre de vie…
Il me suit…
Il me suit… l'arbre de vie…
Il me suit…
Bahasa, j'ai cherché…
Bahasa, j'ai trouvé…
Une voix, j'ai cherché…
Sous l'arbre, j'ai trouvé…
Tu emporteras, Bahasa…
Les histoires que je sais déjà.
Sur mes épaules, Bahasa…
Une autre voix racontera…
Les histoires qu'elle sait déjà
Une autre voix racontera…
Les histoires qu'elle sait déjà
Une autre voix racontera…
Les histoires qu'elle sait déjà
Une autre voix racontera…
Les histoires qu'elle sait déjà
Une autre voix racontera…

Les histoires qui n's'apprennent pas…
Suara kita (nos voix)
Bergema (résonnent)
Antara bumi dan ankasa (entre ciel et terre)

*langage en indonésien

Thézame, S. Fisseau/Serena Fisseau, James Sadras - Copyright 2003 Editions Fortin/Nathalie Doutreleau - Octobre 1999 - Népal, entre Manang et Pisang

 

       

 
             

LA VALSE DES AIGUILLES

La valse que James et Serena avaient composée illustrait un court métrage sur l’amour et le temps qui passe… C’était en l’an 2000 à l’époque où tout le monde était obnubilé par ce « passage » si particulier, de l’autre côté de la rive, de l’autre côté du temps.  Je me souviens que les pieds dansaient tout seuls dans ma tête. Et que le texte s’est imposé de lui-même, car les mots de l’intérieur savent faire la différence entre l’amour et le temps… savent dire simplement ce qui compte vraiment. Je chante souvent la valse à voix basse.


Arrêtez-les !
Montres au poignet !
Et faites valser dans la nuit…
Au bout d'un fil …
Toutes leurs aiguilles !
Balancez-les, je vous dis !
Elles n'ont rien compris…
Les vieilles toupies…
Que le temps, le temps,
à la fin...Le temps,
Ca n'existe pas !Arrêtez-les !
Montres sacrées !
Qui se faufilent toute la vie
Et se défilent…
Et s'entortillent… Elles tourneront jusqu'ici !
Elles vont tant danser…
Les vieilles toupies !
Que le temps, le temps,
à la fin…
Le temps, ça ne comptera pas…
Pour toi, elles vont même…
Dire des poèmes
En s'embrassant…
Leur peau se tord…
Et se recoud à l'intérieur…
Pour toi, elles vont même…
Pousser la haine
Des ignorants…
Contre ton corps…
Pour qu'ils découvrent… La douceur…


T'avais dit, t'avais dit !
Tout, tout, tout…
T'avais dit : " toute la vie.. "
T'avais dit : "toute la vie ! "
T'avais dit, t'avais dit !
Tout, tout, tout…
T'avais dit : " toute la vie.. "
T'avais dit : "toute la vie ! "


Arrêtez-les ! Montres au poignet !
Et faites valser dans la nuit
Au bout d'un fil…
Toutes leurs aiguilles !
Balancez-les ! Je vous dis !
Elles vont tant danser…
Les vieilles toupies..
Que le temps, le temps,
à la fin…
Enfin, ça ne comptera pas…
C'est toujours le même…
Jour qui s'égrenne
Attends, attends !
Je veux encore…
Tomber dessous…
Le pouls du coeur…
Même pas la peine…
De dire que j't'aime !
Hier, maintenant…
Demain encore…
Plus fort que tout !
Que tout à l'heure !
Même pas la peine…
De dire que j't'aime !
Hier, maintenant !
Demain encore…
Plus fort que tout…

A tout à l'heure !


Thézame/Serena Fisseau, James Sadras  (du groupe Bahasabé) - Copyright 2003 Edition Fortin/Nathalie Doutreleau -Chanson récompensée prix SACEM en 2001.

 

 

       

 
             

       

 
             


       

 
             

       

 
             

       

 
             

       

 
             

       

 
                           
                           
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